Bientôt chez nous : le « Crédit social »-Et si le passe-vaccinal n’était que le préambule à une imitation du système chinois du « crédit social » ? Explications !-Nice Provence info

Défilé militaire - Chine

Bientôt chez nous : le « Crédit social »

par Patrice Lemaître | 16 janvier 2022 | Aucun commentaire

Et si le passe-vaccinal n’était que le préambule à une imitation du système chinois du « crédit social » ? Explications !

Vous vous êtes habitué au fameux QR-code dont la moitié des Français ignorait l’existence pré-castextement ? Les Chinois en raffolent, ces petits carrés sont nécessaires partout. Les Chinois ont leur « passe » en permanence sur eux sur lequel tout est écrit sur leur comportement. Les Chinois sont fichés et notés dans une base de données à la dimension de leur pays
Le gouvernement capitalo-communiste chinois veut à tout prix perfectionner à l’extrême son économie « socialiste ». Pour cela, il a besoin d’un soutien de la population à qui il demande une certaine « intégrité sociétale ». Mais comme toujours dans les « démocraties » communistes, même revisitées par le capitalisme, on ne demande pas au peuple, on exige que tout ce qui émane du Parti unique soit appliqué au doigt et à l’œil. Toute tentative de contestation est réprimée immédiatement.

Pour cela, on a inventé le « Crédit social ». Cela fonctionne un peu comme un permis à points, on peut en gagner, mais on peut en perdre. De quelles manières ?

On a commencé par un réseau de caméras de vidéo-surveillance à côté duquel celui de la ville de Nice est rejeté à l’époque des frères Lumière. Pas question de jeter un papier par terre, de laisser votre chien salir un réverbère. Vous êtes filmés et la reconnaissance faciale ne vous laissera aucune chance d’échapper à l’amende prévue. Amende inscrite bien sûr tout de suite dans votre fichier. Et si ce n’est pas une caméra qui vous dénonce, ce sera votre voisin, ou votre voisine, ou votre cousine, ou un étranger qu’importe…
Le « crédit social » peut ainsi vous faire gagner des points si vous vous comportez conformément aux autorités, par exemple en dénonçant des comportements déviants, en vous engageant dans les œuvres gouvernementales, en n’ayant pas de découvert bancaire sur une longue période, ou en tressant des louanges sur l’efficacité du Président.
À l’inverse, on peut vous retirer des points, si vous critiquez de manière publique ce dernier (ou si l’on vous dénonce…), si vous ne faites pas votre auto-critique en cas de procès, si vous appartenez à un groupe dit « sectaire », si vous vous épanchez trop sur les réseaux sociaux de manière « suspecte »…

Quel est l’intérêt de ce flicage à grande échelle ?

Et bien si vous êtes bien noté, vous appartiendrez à une sorte de caste, ce qui vous permettra d’obtenir des avantages matériels conséquents. Coupe-files là où il y a du monde, promotions commerciales ou professionnelles, taux d’emprunt plus bas, réductions sur les transports, et facilitations d’inscriptions scolaires ou universitaires.
À l’inverse, les mauvais points vous coûteront de l’argent, plus de crédits, plus d’accès aux transports en commun, plus d’inscriptions possibles dans certaines écoles, plus d’accès aux services sociaux. Ceci dans un premier temps. Si vous insistez dans la mauvaise conduite, votre nom et votre photo seront publiés sur des espaces dédiés dans les lieux publics, vos propres contacts inscrits dans votre téléphone seront informés de votre situation, ce qui leur fera prendre le risque de perdre des points s’ils vous contactent encore…
Les pires récalcitrants finiront au camp de rééducation : le Laogai.

Le laogai (chinois simplifié : 劳改 ; pinyin : láogăi ; abréviation de 劳动改造 láodòng gǎizào, « rééducation par le travail ») est un camp de rééducation par le travail en République Populaire de Chine. Par son usage au service de l’appareil répressif de l’État, il est communément considéré comme l’équivalent du goulag soviétique.
En décembre 2013, la Chine met officiellement fin à la politique des laogai ; cependant ce dispositif concentrationnaire perdurerait en 2017, avec 5 à 8 millions de prisonniers.

Laogai - Camp rééducation travail Chine

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Certes, on n’en est pas encore tout à fait là en France, mais observons bien les demandes de certains élus envers les non-vaccinés, elles nous conduisent tout droit vers le modèle chinois :
• confinement
• suppression de l’allocation chômage
• non remboursement des frais médicaux
• non accès à la réanimation
• suppression du salaire (déjà fait !)
• interdiction des visites à un membre de la famille hospitalisé
• ajoutez ce que j’ai pu oublier.…
Ce qui s’ajouterait aux mesures déjà en place avec le passe-vaccinal :
• interdiction des transports en communs interrégionaux
• interdiction des bars, restaurants
• interdiction des salles de sport
• interdiction des lieux culturels (théâtres, cinémas…)
• interdiction aux sports de plein air (ski, sports collectifs)
• interdiction aux grandes surfaces commerciales
Ceci uniquement si vous n’êtes pas vacciné, mais rien n’interdira à l’avenir d’ajouter d’autres contraintes sur le « passe »… Un excès de vitesse, un état d’ivresse, un oubli de payer ses impôts, un défaut d’assurance, une condamnation par la XVIIe chambre, une claque sur les fesses à votre gamin, une critique des LGBT, un regard admiratif sur une jolie fille, un constat du grand remplacement dans les publicités et dans les villes, le refus de télécharger le dernier Gims.… Tout est possible grâce à la contribution d’innombrables Français qui se révèlent Kapos, la passivité des éternels collabos, ces braves gens qui n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux !

Chinois nu

Il reste trois mois pour espérer inverser la vapeur, bien que les chances soient de plus en plus minces. Un second mandat de Macron nous approcherait un peu plus de ce « crédit social ».

Tchin Chine !

Patrice LEMAÎTRE


Bonus : lire Great Reset ou la fascination des élites pour le modèle chinois par Éric Verhaeghe dans le Courrier des Stratèges du 28 novembre 2020.
Extraits : « Dans le reste de l’ouvrage [NDLR : Covid-19 : The great Reset de Klaus Schwab et Thierry Malleret], notamment sur toutes les questions sociétales, nous prendrons la mesure de cette fascination discrète, inavouée, mais profonde et probablement sincère pour l’efficacité du modèle chinois. Certes, il est autoritaire et laisse peu de places aux divergences d’opinion, mais il est porteur d’avenir et redoutablement capable de résister, selon Schwab et Malleret, aux crises. N’avons-nous pas entendu, pas lu, dans la bouche ou sous la plume d’une certaine presse mainstream d’autre refrain que celui-là, en tout cas en France, tout au long de la pandémie, expliquant que l’autoritarisme du régime chinois permettait de prendre des mesures plus efficaces qu’en France ? »

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